District minier médiéval du Chassezac (Ardèche - Commune de Sainte-Marguerite Lafigère)
Au cœur des Cévennes, de nombreux gisements d’argent ont été exploités entre les XIe et XIVe siècles par les puissances féodales de la région, à la croisée des diocèses médiévaux du Vivarais, du Gévaudan et de l’Uzège. Sources de richesses et de puissance politique, les mines d’argent ont aussi façonné un territoire homogène, préservé et fortement anthropisé, mêlant les puits extractifs et ateliers de transformation du minerai à un encadrement castral et religieux omniprésent.
Depuis 2001, une équipe du CNRS étudie l’ensemble des caractéristiques de ce territoire par le biais de prospections terrestres et souterraines, de relevés topographiques, de fouilles et de recherches en archives. Les opérations se focalisent plus particulièrement sur une colline qui semble entièrement lotie, avec une quinzaine de structures datées des XIe - XIIe siècles concentrées sur une surface de plus de 3000 m2. La campagne archéologique 2014 sera consacrée à l'achèvement de la fouille d’une large fenêtre ouverte sur ce probable quartier industriel lié au traitement du minerai, et situé à quelques mètres en contrebas des chantiers d’extraction. Un sondage sur un hypothétique habitat de mineur sera également effectué.
Campagne de fouille du 2 au 28 juin 2014
Hébergement et repas pris en charge - frais d'inscription de 15 euros - Envoyer CV et lettre de motivation à : minvielle.nicolas@gmail.com
Direction : Nicolas Minvielle Larousse et Marie-Christine Bailly-Maître - LA3M CNRS, Université d'Aix-Marseille
Village minier médiéval de Brandes-en-Oisans (Isère - Commune d'Huez)
Au cœur du massif de l’Oisans en Dauphiné, les ruines d’un village subsistent sur le plateau de Brandes à 1800 m d’altitude. A la fin du XIe siècle, le Dauphin a investit les alpages pour y exploiter un riche filon d’argent. Jusqu’au XIVe siècle, une communauté de mineurs va ainsi évoluer dans une agglomération homogène composée outre les mines, de quartiers industriels liés au minerai, d’environ 80 habitations, d’une fortification, et d’une église paroissiale avec son cimetière.
Site unique en Europe, l’agglomération de Brandes est étudiée sans interruption depuis 1977 par une équipe pluridisciplinaire du CNRS. Des prospections souterraines aux fouilles extensives en passant par des recherches en archives et une prise en compte du territoire et de l’environnement, les méthodes conduisent à considérer une cité minière et paroisse médiévale dans sa globalité. La campagne archéologique 2014 sera consacrée à l’achèvement de la fouille d’un moulin à minerai et de ses abords, au sein du quartier industriel de l'agglomération.
Campagne de fouille du 21 juillet au 23 août 2014
Hébergement et repas pris en charge - frais d'inscription de 15 euros - Envoyer CV et lettre de motivation à : gemarcheo@wanadoo.fr
Direction : Marie-Christine Bailly-Maître et Nicolas Minvielle Larousse - LA3M CNRS, Université d'Aix-Marseille
Au cœur des Cévennes, de nombreux gisements d’argent ont été exploités entre les XIe et XIVe siècles par les puissances féodales de la région, à la croisée des diocèses médiévaux du Vivarais, du Gévaudan et de l’Uzège. Sources de richesses et de puissance politique, les mines d’argent ont aussi façonné un territoire homogène, préservé et fortement anthropisé, mêlant les puits extractifs et ateliers de transformation du minerai à un encadrement castral et religieux omniprésent.
Depuis 2001, une équipe du CNRS étudie l’ensemble des caractéristiques de ce territoire par le biais de prospections terrestres et souterraines, de relevés topographiques, de fouilles et de recherches en archives. Les opérations se focalisent plus particulièrement sur une colline qui semble entièrement lotie, avec une quinzaine de structures datées des XIe - XIIe siècles concentrées sur une surface de plus de 3000 m2. La campagne archéologique 2014 sera consacrée à l'achèvement de la fouille d’une large fenêtre ouverte sur ce probable quartier industriel lié au traitement du minerai, et situé à quelques mètres en contrebas des chantiers d’extraction. Un sondage sur un hypothétique habitat de mineur sera également effectué.
Campagne de fouille du 2 au 28 juin 2014
Hébergement et repas pris en charge - frais d'inscription de 15 euros - Envoyer CV et lettre de motivation à : minvielle.nicolas@gmail.com
Direction : Nicolas Minvielle Larousse et Marie-Christine Bailly-Maître - LA3M CNRS, Université d'Aix-Marseille
Village minier médiéval de Brandes-en-Oisans (Isère - Commune d'Huez)
Au cœur du massif de l’Oisans en Dauphiné, les ruines d’un village subsistent sur le plateau de Brandes à 1800 m d’altitude. A la fin du XIe siècle, le Dauphin a investit les alpages pour y exploiter un riche filon d’argent. Jusqu’au XIVe siècle, une communauté de mineurs va ainsi évoluer dans une agglomération homogène composée outre les mines, de quartiers industriels liés au minerai, d’environ 80 habitations, d’une fortification, et d’une église paroissiale avec son cimetière.
Site unique en Europe, l’agglomération de Brandes est étudiée sans interruption depuis 1977 par une équipe pluridisciplinaire du CNRS. Des prospections souterraines aux fouilles extensives en passant par des recherches en archives et une prise en compte du territoire et de l’environnement, les méthodes conduisent à considérer une cité minière et paroisse médiévale dans sa globalité. La campagne archéologique 2014 sera consacrée à l’achèvement de la fouille d’un moulin à minerai et de ses abords, au sein du quartier industriel de l'agglomération.
Campagne de fouille du 21 juillet au 23 août 2014
Hébergement et repas pris en charge - frais d'inscription de 15 euros - Envoyer CV et lettre de motivation à : gemarcheo@wanadoo.fr
Direction : Marie-Christine Bailly-Maître et Nicolas Minvielle Larousse - LA3M CNRS, Université d'Aix-Marseille
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