Dans le cadre du ProgrammeAYPONA
(2013-2016) : «
Paysages et visages d’une agglomération arverne :
approche intégrée et diachronique de l’occupation de l’oppidum de Corent (Auvergne, France) » , Le Laboratoire de géographie environnementale GEOLAB UMR 6042 CNRS recrute un doctorant en géomorphologie/géoarchéologie.
(dir. Y. Miras, GEOLAB UMR6042/CNRS et F. Vautier, M SH Clermont-Ferrand, université Blaise Pascal)
Durée de l’allocation : 36 mois Date de recrutement souhaitée : 01/12/2013
Titre provisoire de la thèse : Analyse de sensibilité aux forçages anthropo-climatiques des paysages protohistoriques et antiques du plateau volcanique de Corent (Auvergne) et de ses marges par une approche géoarchéologique pluri-indicateurs .
Encadrement : Pr. J.L. PEIRY (Professeur, GEOLAB UMR 6042/CNRS , université B. Pascal) Co-encadrement : Dr. .F. BERGER (CR CNRS, EVS UMR 5600/CNRS, univ ersité Lyon 2)
Sujet de thèse :
1. Problématique:
Hébergé à GEOLAB, le doctorant devra analyser les effets d’une occupation pluri-millénaire (depuis le Néolithique) sur les sols, la végétation et le fonctionnement alluvio-colluvial du plateau de Corent et de ses versants en terme :
- d’évolution morphologique,
- de seuils pédo- et hydrosédimentaires,
- de bilans érosifs quantifiés,
- de chronologie.
Il s’agira de discuter les paramètres sociétaux comme l’évolution des techniques agraires, des pratiques agropastorales, de la forme du peuplement , de la densité restituée de la population (forçage anthropogénique) et les paramètres climatiques (forçage externe) dont les fluctuations millénaires à centennales sont aujourd’hui bien connues en Europe occidentale.
L’étude intégrera une exploration géoarchéologique large du plateau e t de ses versants pour identifier les dynamiques colluviales locales et de probables aménagements agricoles (terrasses, hydraulique...).
Le doctorant devra mener en parallèle l’étude d’une archive sédimentaire intégrant un signal plus micro-régional (archive fluviale de l’Allier) qui permettra d’isoler un signal hydroclimatique (fréquence et intensité des crues, répartition saisonnière de la pluviométrie, bilans hydriques pluri-décennaux par le niveau de la nappe alluviale, impact sur l’occupation des basses plaines).
Cette étude s’attachera à caractériser la connexion des versants au système de drainage à l’échelle micro-régionale et à identifier si elle est liée au développement du phénomène de proto-urbanisation en Basse Auvergne.
Cet aspect représente aujourd’hui un enjeu majeur pour démontrer que la pression des sociétés sur le paysage devient permanente et extensive à partir de l’âge du Fer en Europe occidentale.
2. Méthodologie:
Après une phase de cartographie des unités de paysages de la zone d’étude par carto-photo- interprétation (et imagerie Lidar) et relevés de terrain, le doctorant sélectionnera des sites sur lesquels approfondir son étude géoarchéologique sur la base de tranchées pédologiques réparties suivant un transect altitudinal depuis le plateau, les pentes et la terrasse de l’Allier et par la réalisation de carottages mécaniques et manuels sur les versants et dans la plaine alluviale de l’Allier..
Le travail de laboratoire constituera en :
- une étude micromorphologique (avec développements en analyse d’image) afin de reconstruire les processus pédologiques, et d’anthropisation/dégradation des sols, les formes de l’érosion ;
- l’analyse des particules des micro- et macro-char bons (signal paléo-incendie) afin de comprendre l’histoire des feux (régime, fréquence et intensité) et son lien avec l’érosion des sols ;
- l’étude de la susceptibilité magnétique et de la granulométrie (granulomètre laser) à haute résolution pour caractériser les flux détritiques et le passage de feux locaux ;
- la caractérisation géochimique des sédiments par XRF pour caractériser les flux détritiques à haute résolution et identifier les sources sédimentaires. Le doctorant travaillera en partenariat étroit avec les paléoenvironnementalistes du programme AYPONA ainsi qu’avec l’équipe d’archéologues et de géomaticiens.
3. Compétences attendues des candidats:
Idéalement, le candidat est un géographe physicien/ géomorphologue ayant l'expérience :
- de la photo-interprétation sur des images aériennes haute résolution et de la cartographie géomorphologique de terrain,
- des techniques de la géoarchéologie (sondages, relevés stratigraphiques, prélèvements de sédiments, analyses micromorphologiques, signaux paléo-incendies, datation 14C),
- du travail avec des archéologues, des paléoécologues (palynologie, carpologie, diatomées...) et des géomaticiens (SIG, LIDAR, modélisation numérique de terrain),
- de la cartographie informatique et des systèmes d'informaticien géographique.
Le dossier de candidature composé d’un projet établi à partir de l’appel ci-dessus, d’une lettre de motivation et d’un cv scientifique est à adresser, sous la forme d’un pdf unique, à l’Ecole doctorale (ed.lettres@univ-bpclermont.fr) avant le 31 octobre 2013 minuit .
Les candidats présélectionnés seront ensuite convoqués pour une audition.
Pour toute demande de renseignement, contacter :
- Jean-Luc PEIRY, professeur UBP, j-luc.peiry@univ-bpclermont.fr, 04.73.34.68.22
- Yannick MIRAS, ingénieur de recherche CNRS, yannick.miras@univ-bpclermont.fr, 04.73.34.68.22
Lien PDF:
(dir. Y. Miras, GEOLAB UMR6042/CNRS et F. Vautier, M SH Clermont-Ferrand, université Blaise Pascal)
Durée de l’allocation : 36 mois Date de recrutement souhaitée : 01/12/2013
Titre provisoire de la thèse : Analyse de sensibilité aux forçages anthropo-climatiques des paysages protohistoriques et antiques du plateau volcanique de Corent (Auvergne) et de ses marges par une approche géoarchéologique pluri-indicateurs .
Encadrement : Pr. J.L. PEIRY (Professeur, GEOLAB UMR 6042/CNRS , université B. Pascal) Co-encadrement : Dr. .F. BERGER (CR CNRS, EVS UMR 5600/CNRS, univ ersité Lyon 2)
Sujet de thèse :
1. Problématique:
Hébergé à GEOLAB, le doctorant devra analyser les effets d’une occupation pluri-millénaire (depuis le Néolithique) sur les sols, la végétation et le fonctionnement alluvio-colluvial du plateau de Corent et de ses versants en terme :
- d’évolution morphologique,
- de seuils pédo- et hydrosédimentaires,
- de bilans érosifs quantifiés,
- de chronologie.
Il s’agira de discuter les paramètres sociétaux comme l’évolution des techniques agraires, des pratiques agropastorales, de la forme du peuplement , de la densité restituée de la population (forçage anthropogénique) et les paramètres climatiques (forçage externe) dont les fluctuations millénaires à centennales sont aujourd’hui bien connues en Europe occidentale.
L’étude intégrera une exploration géoarchéologique large du plateau e t de ses versants pour identifier les dynamiques colluviales locales et de probables aménagements agricoles (terrasses, hydraulique...).
Le doctorant devra mener en parallèle l’étude d’une archive sédimentaire intégrant un signal plus micro-régional (archive fluviale de l’Allier) qui permettra d’isoler un signal hydroclimatique (fréquence et intensité des crues, répartition saisonnière de la pluviométrie, bilans hydriques pluri-décennaux par le niveau de la nappe alluviale, impact sur l’occupation des basses plaines).
Cette étude s’attachera à caractériser la connexion des versants au système de drainage à l’échelle micro-régionale et à identifier si elle est liée au développement du phénomène de proto-urbanisation en Basse Auvergne.
Cet aspect représente aujourd’hui un enjeu majeur pour démontrer que la pression des sociétés sur le paysage devient permanente et extensive à partir de l’âge du Fer en Europe occidentale.
2. Méthodologie:
Après une phase de cartographie des unités de paysages de la zone d’étude par carto-photo- interprétation (et imagerie Lidar) et relevés de terrain, le doctorant sélectionnera des sites sur lesquels approfondir son étude géoarchéologique sur la base de tranchées pédologiques réparties suivant un transect altitudinal depuis le plateau, les pentes et la terrasse de l’Allier et par la réalisation de carottages mécaniques et manuels sur les versants et dans la plaine alluviale de l’Allier..
Le travail de laboratoire constituera en :
- une étude micromorphologique (avec développements en analyse d’image) afin de reconstruire les processus pédologiques, et d’anthropisation/dégradation des sols, les formes de l’érosion ;
- l’analyse des particules des micro- et macro-char bons (signal paléo-incendie) afin de comprendre l’histoire des feux (régime, fréquence et intensité) et son lien avec l’érosion des sols ;
- l’étude de la susceptibilité magnétique et de la granulométrie (granulomètre laser) à haute résolution pour caractériser les flux détritiques et le passage de feux locaux ;
- la caractérisation géochimique des sédiments par XRF pour caractériser les flux détritiques à haute résolution et identifier les sources sédimentaires. Le doctorant travaillera en partenariat étroit avec les paléoenvironnementalistes du programme AYPONA ainsi qu’avec l’équipe d’archéologues et de géomaticiens.
3. Compétences attendues des candidats:
Idéalement, le candidat est un géographe physicien/ géomorphologue ayant l'expérience :
- de la photo-interprétation sur des images aériennes haute résolution et de la cartographie géomorphologique de terrain,
- des techniques de la géoarchéologie (sondages, relevés stratigraphiques, prélèvements de sédiments, analyses micromorphologiques, signaux paléo-incendies, datation 14C),
- du travail avec des archéologues, des paléoécologues (palynologie, carpologie, diatomées...) et des géomaticiens (SIG, LIDAR, modélisation numérique de terrain),
- de la cartographie informatique et des systèmes d'informaticien géographique.
Le dossier de candidature composé d’un projet établi à partir de l’appel ci-dessus, d’une lettre de motivation et d’un cv scientifique est à adresser, sous la forme d’un pdf unique, à l’Ecole doctorale (ed.lettres@univ-bpclermont.fr) avant le 31 octobre 2013 minuit .
Les candidats présélectionnés seront ensuite convoqués pour une audition.
Pour toute demande de renseignement, contacter :
- Jean-Luc PEIRY, professeur UBP, j-luc.peiry@univ-bpclermont.fr, 04.73.34.68.22
- Yannick MIRAS, ingénieur de recherche CNRS, yannick.miras@univ-bpclermont.fr, 04.73.34.68.22
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